Accueil Actu Monde Europe

Plus de 50 enfants identifiés dans une importante opération contre des agresseurs sexuels grâce, notamment, à des enquêteurs belges

Par RTL info avec Belga
51 enfants victimes d’agressions sexuelles ont pu être identifiés lors d’une opération menée par des enquêteurs d’Europol, d’Interpol et de plus de vingt pays, dont la Belgique.

Des enquêteurs d’Europol, d’Interpol et de plus de vingt pays, dont la Belgique, sont parvenus à identifier 51 enfants victimes d’agressions sexuelles, au cours d’une vaste opération à l’issue de laquelle 213 signalements ont été transmis à différentes autorités nationales pour complément d’enquête, a annoncé Europol lundi.

Deux semaines durant, les enquêteurs ont examiné 300 ensembles de données contenant des images de victimes. Il s’agissait aussi bien de garçons que de filles dont les âges varient de la petite enfance à l’adolescence, issus de différentes origines ethniques et de nombreuses nationalités.

Cette action s’inscrivait dans le cadre de la 17e édition d’une opération baptisée «Victim Identification Task Force» (VIDTF). Catherine De Bolle, directrice belge d’Europol, qualifie cette opération de «succès remarquable», tout en se questionnant sur le nombre d’enfants que «nous aurions pu protéger si nous disposions des outils numériques et des clés appropriés»?

Outre le nombre croissant d’images, Europol constate également que l’échange d’images d’agressions sexuelles est plus fréquent que par le passé

«Les images d’abus sexuels peuvent être tournées dans une seule pièce, mais elles peuvent ensuite se répandre immédiatement dans le monde entier et traumatiser des enfants à vie», poursuit Mme De Bolle. «Grâce à des analyses poussées, à des enquêtes médico-légales numériques et à une étroite coopération internationale, Europol parvient parfois à localiser la pièce où l’agression a eu lieu. Mais trop souvent, nous restons à la porte, sachant ce qui s’est passé à l’intérieur, mais sans avoir la clé pour sauver l’enfant.»

Outre le nombre croissant d’images, Europol constate également que l’échange d’images d’agressions sexuelles est plus fréquent que par le passé, «probablement en raison de l’accessibilité et de la grande capacité de stockage des téléphones mobiles». Dans le même temps, les services de police constatent également que les images d’agressions générées par l’IA sont devenues l’un des principaux moyens utilisés par les auteurs pour produire, acquérir et stocker ce type de matériel.

Au cours des seize dernières éditions d’opérations VIDTF, 1.010 victimes ont été protégées, 301 auteurs arrêtés et 8.005 ensembles de données analysés.

Contenus sponsorisés

À la une

Les plus lus

La surexposition des enfants aux écrans inquiète : que peuvent faire les parents ? Voici quelques conseils

Le Conseil supérieur de la santé met en garde : dans son dernier rapport, il énumère les risques réels liés à une surexposition, des enfants et des jeunes, aux écrans. Au-delà du constat, le Conseil aborde aussi les solutions. Comment protéger les plus jeunes ? Pour la plupart des experts, il ne faut pas forcément interdire totalement les écrans, mais il est important de bien en limiter l’accès.