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Carole Delga, présidente PS de l'Occitanie, a appelé samedi les militants socialistes à voter Nicolas Mayer-Rossignol, maire de Rouen et candidat à la tête du PS, qui pense sa victoire "parfaitement possible" face au patron sortant Olivier Faure.
"Si je soutiens Nicolas, c'est parce que nous avons la même vision de la société", a expliqué lors d'un point de presse à Toulouse Mme Delga, au côté de M. Mayer-Rossignol, évoquant aussi un "même attachement à la lutte contre l'extrême droite".
"On considère que la police, elle protège, qu'elle ne tue pas", a-t-elle dit, en référence à des propos polémiques de Jean-Luc Mélenchon, chef de file des Insoumis, sur les forces de l'ordre, et "on considère les entreprises comme une nécessité pour créer de la richesse et après mieux la partager".
La ligne pro-Nupes, promue par Olivier Faure, a terminé vendredi en tête du vote des socialistes mais son challenger Nicolas Mayer-Rossignol, qui a reçu le soutien de la troisième candidate Hélène Geoffroy, espère encore l'emporter le 19 janvier.
Olivier Faure a remporté 49,15% des voix, devant Nicolas Mayer-Rossignol (30,51%) et Hélène Geoffroy (20,34%).
"Nous sommes challengers mais la victoire est parfaitement possible", a estimé M. Mayer-Rossignol, pour qui ce vote exprime une "attente pour le renouveau et le rassemblement" au PS.
"Le renouveau parce qu'il faut que ça change, il faut mettre de l'air, de l'air frais, il faut ouvrir les portes et les fenêtres (du parti, NDLR) et puis le rassemblement parce que notre parti a été trop fracturé", a-t-il souligné.
Concernant la Nupes, il a plaidé pour une ligne "alliés sans être alignés", estimant que l'alliance de gauche devait se faire sur des positions claires concernant l'extrême droite, l'Europe, la République et la laïcité.
Mme Delga a jugé que la démarche de "Refondations", courant créé à l'automne par M. Mayer-Rossignol, avait bien "pris" auprès des militants. Ils "ont senti qu'il y avait un vrai collectif, une vraie attitude positive et qu'on n'était pas là pour dézinguer les autres".
Sur France Inter, le député de la France insoumise Alexis Corbière a souhaité de son côté la victoire d'Olivier Faure au nom de "l'unité" au sein de la Nupes. "Il faut l’unité. Je ne veux pas que Marine Le Pen l’emporte la prochaine fois".