Partager:
Parmi les nombreuses mesures promises par Donald Trump, certaines s'attaquent aux universités américaines. Pourquoi le républicain veut-il réformer l'éducation ?
Depuis son retour au pouvoir, Donald Trump s’est lancé dans une véritable bataille contre les universités. Mais plus précisément, qu'est-ce qui est dans le viseur du président américain et pourquoi ?
Dans son programme politique nommé "Agenda 47", il expliquait déjà, avant d'être réélu, ses trois grands objectifs pour le pays. Le premier était de mettre fin aux programmes DEI dans les universités, ce qui a été fait y a quelques semaines d'ailleurs en ayant signé un décret récemment.
Les programmes DEI, ce sont les programmes de diversité, d'équité et d'inclusion, des programmes mis en place dans les années 60 pour soutenir les minorités comme les personnes handicapées, les femmes, les personnes LGBTQI+ ou encore les minorités ethniques en leur offrant par exemple des bourses pour intégrer les universités.
Le deuxième objectif, c'est de restreindre les octrois de visas pour les étudiants étrangers. Enfin, le troisième point voulu par Donald Trump, c'est de réviser le système d'accréditation des universités. En somme, il voudrait que le gouvernement fédéral ait davantage son mot à dire dans la reconnaissance des universités.
Si les universités n'appliquent pas ces mesures, le gouvernement fédéral américain menace de suspendre les subventions financières, ce qui est déjà le cas pour Harvard qui a perdu 2 milliards de dollars et qui a répliqué en attaquant en justice ce gel des subventions.
Pourquoi l'administration Trump souhaite cela ?
Officiellement, Donald Trump dit vouloir avec ces mesures mettre fin au racisme, à l'antisémitisme et aux discriminations. Le président estime que les programmes DEI, justement, mettent en avant une certaine population au profit d'une autre. L'administration actuelle dit aussi vouloir mettre fin au fameux "Wokisme", ce mot utilisé pour désigner les personnes qui sont conscientes des injustices et qui se mobilisent pour y mettre fin.
Seulement, des directeurs d'universités, des scientifiques ou encore des démocrates s'indignent : ils estiment qu'il y a ingérence de la politique dans l'éducation et craignent que Donald Trump ne veuille, via ces mesures, imposer son courant de pensée très conservateur.


















