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La Confédération brésilienne de football (CBF) a réclamé davantage de fermeté aux instances internationales comme la Fifa, l'UEFA ou la Conmebol contre le racisme dont est notamment victime la star de la Seleçao Vinicius.
La CBF a confirmé vendredi à l'AFP avoir envoyé une lettre aux principales instances qui régissent le football mondial, demandant des mesures concrètes pour punir les auteurs de propos racistes, mais également pour favoriser une prise de conscience du monde du football sur ce sujet.
Cette lettre a été envoyée une semaine après une énième attaque contre l'ailier du Real Madrid Vinicius: le 26 janvier, un mannequin portant son maillot avait été pendu à un pont de Madrid avant le derby contre l'Atlético en quarts de finale de la Coupe du Roi d'Espagne.
Un match finalement gagné 3-1 par les Merengues, avec un but du Brésilien.
En septembre, Vinicius avait été victime d'insultes racistes de la part de supporters de l'Atlético lors d'un autre derby, en tribunes et en dehors du stade.
Lundi, la Commission espagnole contre la violence dans le sport a annoncé par ailleurs que des supporters de Valladolid seraient sanctionnés pour avoir proféré des insultes racistes contre Vinicius lors d'un match du Championnat fin décembre.
"Il est primordial que le racisme soit combattu avec fermeté. Les cas qui se multiplient, contre Vinicius et tant d'autres joueurs, sont inacceptables", a déclaré jeudi le président de la CBF, Ednaldo Rodrigues, lors d'un événement officiel de la Fifa à Rio de Janeiro.
Premier président noir de la fédération, M. Rodrigues, 68 ans, a fait de la lutte contre le racisme une priorité de son mandat, débuté en mars 2022.
Samedi dernier, le dirigeant s'est rendu à Brasilia pour une réunion avec le ministre de la Justice Flavio Dino, lors de laquelle ont été évoqués les problèmes de racisme dans le football et plus précisément le cas Vinicius, selon la CBF.
Le président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, en fonction depuis le 1er janvier, a promulgué récemment une loi qui durcit les peines pour les cas avérés de discrimination raciale.