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Investiture de Trump: les lourdes conséquences du retrait des Etats-Unis de l'OMS

À peine arrivé à la tête des États-Unis, que Donald Trump a déjà pris d'importantes décisions. Parmi elles, celle que son pays quitte l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Mais en quoi cet acte a-t-il des conséquences ? 

Les États-Unis ne font désormais plus partie de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). En effet, le nouvel occupant de la Maison-Blanche, Donald Trump, a pris cette décision, le jour même de son investiture. Mais que représentent l'OMS ainsi que cette décision ? 

Une agence de l'ONU 

Cette agence de l’ONU a pour ambition d’améliorer la santé et la sécurité de chacun d’entre nous. Elle effectue un rôle de surveillance des maladies, des infections, et elle doit gérer les crises en cas d’urgence sanitaire mondiale. On pense bien sûr à la pandémie de COVID que nous avons connue. 

L'OMS est composée de plus de 8.000 professionnels de la santé : des médecins, scientifiques, épidémiologistes... Elle compte 194 États membres, qui élisent un directeur général.

Et puis chaque continent a son directeur régional. Et c’est un Belge qui est à la tête du département européen. 

Que reproche Donald Trump à l'OMS ? 

À la fin de son premier mandat, il l’a accusée de ne pas avoir été assez réactive lors de l’apparition du coronavirus. Il estime qu’elle est contrôlée par la Chine. Le président américain ne veut tout simplement plus y contribuer financièrement. 

Un problème pour l'organisation, puisque les États-Unis en sont les principaux contributeurs. Plus de 14 % du budget de l'OMS vient des États-Unis. Le budget total atteint pour l'instant un peu moins de sept milliards de dollars. Il se compose de contributions volontaires. Mais chaque État membre doit aussi payer un montant obligatoire, calculé sur base de ses richesses et de sa population. 

Avec l’annonce de ce retrait américain, l’OMS pourrait vivre une restructuration importante et son champ d’action risque de se restreindre.

Mais il y aura aussi des conséquences directes pour les États-Unis, qui n’auront par exemple plus accès aux données de surveillance épidémique mondiale. Ni aux informations essentielles à la confection de vaccins. 
 

 

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