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La Tunisie a protesté dimanche contre l'entrée par effraction de "groupes armés" et le pillage de la résidence de son ambassadeur dans la capitale soudanaise Khartoum, demandant à ce qu'ils soient retrouvés et poursuivis.
"La Tunisie condamne fermement la prise d'assaut par des groupes armés de la résidence de l'ambassadeur de Tunisie à Khartoum (et) le pillage de ses biens, en violation grave de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques", a indiqué le ministère tunisien des Affaires étrangères dans un communiqué.
Pour le ministère, il s'agit d'"une violation flagrante du caractère sacré des sièges des missions diplomatiques".
Le ministère a souhaité que les auteurs de ce pillage soient "traqués et poursuivis en justice", lançant aussi un appel "à la retenue, à l'arrêt immédiat des combats et à donner la priorité à l'intérêt suprême du peuple soudanais".
La Tunisie a exprimé aussi son soutien à tous les efforts régionaux et internationaux visant à la mise en place d'un cessez-le-feu et à une reprise du dialogue pour sortir de cette crise.
Ces dernières semaines, plusieurs ambassades ou bâtiments de missions étrangères notamment de Libye, Arabie saoudite et Qatar ont subi des attaques et des pillages.
Une nouvelle trêve de 72 heures est entrée en vigueur dimanche matin au Soudan, à la veille d'une conférence pour coordonner l'aide humanitaire dont a besoin environ la moitié de la population du pays.