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Le ministre belge des Affaires étrangères, Maxime Prévot, a «exhorté» mercredi le gouvernement israélien à lever les restrictions à l’accès à l’aide humanitaire à Gaza.
Israël a annoncé mardi que les ONG travaillant à Gaza et n’ayant pas transmis la liste de leurs employés palestiniens d’ici ce mercredi ne pourraient plus y opérer en 2026. Ce nouveau dispositif vise à empêcher des «acteurs hostiles ou des soutiens du terrorisme» d’opérer dans les territoires palestiniens. Les organisations qui «ont refusé de soumettre la liste de leurs employés palestiniens pour écarter tout lien avec le terrorisme» ont reçu un avis indiquant que leur licence serait révoquée à compter du 1er janvier, avec l’obligation de cesser toute activité d’ici le 1er mars.
MSF notamment dans le viseur d’Israël
Israël n’a pas divulgué le nombre d’ONG frappées d’interdiction, mais a spécifiquement épinglé Médecins sans frontières (MSF) pour ne pas avoir respecté les règles. Les autorités israéliennes ont accusé l’organisation d’employer deux personnes ayant des liens avec des groupes armés palestiniens.
L’accès humanitaire n’est ni facultatif, ni conditionnel, ni politique
« L’accès humanitaire n’est ni facultatif, ni conditionnel, ni politique. Après avoir entravé le travail des Nations unies, le gouvernement israélien impose désormais de nouvelles exigences restrictives qui conduisent à la radiation des ONG internationales », a regretté le ministre belge.
« Les acteurs humanitaires professionnels tels que l’UNRWA et les ONG internationales financées par la Belgique respectent les normes les plus élevées en matière de transparence, d’impartialité et d’indépendance. Je réitère mon appel à Israël pour qu’il coopère de bonne foi avec tous les acteurs humanitaires, sur la base de critères clairs et non politisés, afin de maximiser l’acheminement de l’aide en Palestine », a-t-il souligné.

















