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Les événements en Grèce sont aussi inquiétants pour ceux qui avaient choisi ce pays comme destination de vacances et qui partent bientôt, là même ou les incendies font rage. Nous avons rencontré une famille qui doit partir le 1er août. Ils sont dans l'incertitude la plus totale.
"J'ai peur que les feux reprennent. Si c'est le cas, je n'irai pas à Rhodes", déclare Patricia, une mère de famille.
Rhodes, le 1er août. Leur voyage est réservé depuis deux mois et cette famille était loin de s'imaginer une telle situation aujourd'hui.
Piscine et excursions tous les jours, mais à 8 jours du départ, elle n'en veut plus. "On adore visiter et c'est très malheureux ce qu'il se passe. Je ne voudrais pas être à leur place. Mais là, on me fait aller dans une destination qui va être complètement brisée. La nature va être détruite et je ne sais pas si je pourrai partir...", ajoute Patricia.
A une semaine du départ, le voyage est en sursis. Leur tour-opérateur ne s'est positionné que pour quelques jours. Les forfaits sont annulés jusqu'au 28 juillet mais pas au-delà. "Nous voyons encore actuellement s'il est possible pour ces vacanciers de changer de destination et de postposer leur voyage ou simplement d'annuler. Nous ne savons pas encore ce que nous allons appliquer pour la semaine prochaine. Nous analysons d'heure en heure la situation", explique Sarah Saucin, la porte-parole de TUI.
Pour la famille, les dates du voyage ne peuvent pas changer. Patricia a contacté l'agence de voyage qui n'avait pas encore d'informations. "Nous n'avons pas encore pris de décisions. Nous ne savons pas encore ce que nous allons rembourser ou pas", conclut Sarah Saucin.
Sans annulation par le tour-opérateur, les modifications seront aux frais des vacanciers qui craignent de tout devoir régler en un week-end. "Si je modifie, je dois rajouter 800 euros, c'est honteux. Où voulez-vous trouver un voyage en trois jours, en pleine saison?", s'interroge Patricia.
L'incertitue durera sans doute quelques jours encore.
