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"Les casseurs et les black blocs, nous les attendons de pied ferme et nous les disperserons", a assuré lundi soir le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, à la veille de la 14e journée de mobilisation des opposants à la réforme des retraites.
Quelque 250 actions sont prévues en France, qui devraient réunir 400.000 à 600.000 personnes, dont 40.000 à 70.000 dans la capitale, selon les autorités. 11.000 policiers et gendarmes seront déployés dont 4.000 à Paris, où un millier de radicaux, dont certains venus de l'étranger, sont attendus, selon des sources policières.
"Il y a la liberté de manifester (...) c'est compliqué de les empêcher de venir manifester", a fait valoir sur BFMTV le préfet de police, en assurant être "très déterminé" et "serein".
"Les casseurs et les black blocs viennent pour semer le chaos, le désordre (...) Ils viennent pour perturber la manifestation", a poursuivi Laurent Nuñez, en appelant "à la responsabilité des uns et des autres" pour ne pas se mêler à ces radicaux, encagoulés et tout de noir vêtus, lors de la manifestation.
Il a évoqué en outre la présence "d'individus qui regardent et encouragent" les black blocs à intervenir.
Selon une source policière, des figures de l'ultragauche, Antonin Bernanos et son frère, Angel, ont été vus dans plusieurs manifestations contre la réforme des retraites. Il en a été de même l'automne dernier du militant d'extrême gauche Julien Coupat.
Pour le préfet, "il y a quelque chose de politique chez les black blocs" et leur tactique consiste "à chercher à faire intervenir les forces de l'ordre pour ensuite les prendre à partie".