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Un ancien djihadiste belge arrêté au Sénégal : Soufiane A. n’a que moyennement convaincu les enquêteurs

Par RTL info
Un ancien combattant de l’organisation terroriste État islamique, originaire de Molenbeek-Saint-Jean, a été interpellé mi-décembre au Sénégal alors qu’il se disait en vacances avec son épouse.

Un homme de 32 ans, ancien combattant de l’organisation terroriste État islamique et originaire de Molenbeek-Saint-Jean, a été interpellé au Sénégal mi-décembre. Il affirme s’y être rendu pour des vacances, mais les autorités locales s’interrogent sur la cohérence de ses déplacements.

Soufiane A., de nationalité belgo-marocaine, avait été condamné en 2015 à huit ans de prison en Belgique pour sa participation au djihad en Syrie. À l’époque, alors âgé d’une vingtaine d’années, il effectuait plusieurs allers-retours entre la Belgique et la Syrie afin de recruter des combattants. Il était également en contact avec l’un des terroristes impliqués dans les attentats de Paris de novembre 2015.

Libéré en 2023 après avoir purgé l’intégralité de sa peine, l’homme restait toutefois sous étroite surveillance en raison de son profil et du risque de récidive, selon des sources sécuritaires.

Interpellé à la frontière sénégalo-gambienne

Le 15 décembre dernier, Soufiane A. a été interpellé par les douaniers à Keur Ayib, un poste-frontière très fréquenté entre le Sénégal et la Gambie. Lors de son interrogatoire, il a expliqué se trouver en vacances en Afrique avec son épouse et séjourner dans le quartier d’Ouakam, à Dakar. Il a également affirmé s’être rendu en Gambie pour rendre visite à des membres de sa famille.

Des zones d’ombre dans son itinéraire

Ces explications n’ont toutefois pas entièrement convaincu les enquêteurs sénégalais. Selon eux, l’itinéraire de l’ancien djihadiste comporte plusieurs zones d’ombre. Il serait arrivé au Sénégal le 4 décembre, mais aucun élément ne permet d’établir précisément la date de son passage en Gambie. Il affirme être passé par les villes de Ziguinchor et de Marsassoum.

Relâché après son interrogatoire, Soufiane A. n’en reste pas moins sous surveillance. Les services de sécurité poursuivent leurs vérifications afin de mieux comprendre ses déplacements et ses intentions.

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