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« Quand je joue, je fais des enzymes de bonheur » : cette variante du football qui fait des heureux à Sprimont

Par RTL info avec Lilian Lefebvre
Le walking football est un sport qui permet aux plus âgés de pratiquer le football. C’est comme du foot, sauf que les joueurs ne peuvent pas courir.

Dans le hall omnisport de Sprimont, chaque lundi matin rime désormais avec walking football. Une version adaptée du sport au ballon rond spécialement dédiée aux seniors. « Le walking football, c’est du football mais en marchant. On regarde le ballon au sol et il y a différentes variantes qui peuvent arriver, qui peuvent s’imposer. Soit on joue en trois touches de balle, soit on joue sans pouvoir avoir recours à notre képer ».

Les règles varient selon le pays où le sport est pratiqué. Elles sont mises en place pour éviter tout risque de blessure. « On minimalise le risque de blessure puisque c’est en marchant, explique Yorick Cheret, participant et animateur de walking football. Il n’y a pas de contact, on ne peut pas lever là-bas, on n’a pas l’intention de vouloir éventuellement sauter et risquer de mal retomber. C’est vraiment fait dans l’esprit d’amusement ».

Car c’est aussi avec cette intention que le mouvement social Eneo a porté ce projet qui allie rencontre et remise en forme. « Il y a un objectif social dans la mesure où on veut proposer que les personnes seniors retissent un lien par des activités culturelles et sportives, explique Jean-Marc Delmelle, secrétaire sportif Eneo Hamoir. C’est très important pour tout le monde d’avoir une bonne santé. On peut faire du sport à n’importe quel âge, à n’importe quel niveau ».

À Sprimont, l’activité est toute nouvelle, mais elle attire déjà de nombreux joueurs, comme François qui n’hésite pas à faire des dizaines de kilomètres pour rechausser ses crampons. « Ça vaut le coup, en plus il y a une très bonne ambiance, il y a quand même une belle petite troisième mi-temps, donc c’est aussi important », estime-t-il.

Joueurs et animateurs sont conquis. « Le lundi je n’avais rien, maintenant j’ai quelque chose. Quand je vais au foot, je fais des enzymes de bonheur », raconte Yorick Cheret, participant et animateur de walking football.

Au fil des entraînements, l’équipe se renforce avec l’espoir un peu fou de participer un jour à une compétition internationale.

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