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L'élève de 13 ans qui a donné un coup de couteau à une autre élève jeudi à l'Athénée royal de Waremme a été privé de liberté. Il est suspecté de tentative d'assassinat. Afin d'apaiser l'état de choc dans lequel le personnel et les élèves ont été plongés, deux cellules psychologiques ont été mises en place par l'école.
"L'ambiance est bizarre et pesante". Voici comment une élève de l'athénée royal de Waremme décrit l'atmosphère qui règne dans son école, au lendemain de l'incident qui a vu un élève de 13 ans poignarder une camarade de classe en plein cours. L'adolescente de 13 ans a été légèrement blessée au dos et est hors de danger. L'auteur du coup de couteau serait un élève de deuxième secondaire. Il aurait apporté un couteau de cuisine de chez lui et l'aurait dissimulé dans sa chaussure.
L'adolescent a été privé de liberté, indique ce vendredi le parquet de Liège. Selon nos informations, il est suspecté de tentative d'assassinat. Il réside dans le Brabant wallon. Le parquet du Brabant wallon reprend dès lors la main sur le dossier et s'assure désormais du suivi.
Des rumeurs de harcèlement circulent, la direction les dément
Cet événement a surpris tout le monde dans l'école. Quel est le mobile de cet adolescent accueilli dans l'école en septembre ? Certaines sources évoquent un cas de harcèlement scolaire entre les deux élèves. "Des rumeurs sont vite apparues dans l'école, raconte Emma, une élève. D'après ce que j'ai entendu, le garçon se faisait harceler par cette fille-là".
Nous n'avons jamais entendu parler d'une situation de harcèlement
Mais le directeur adjoint de l'école dément formellement cette piste. "Nous n'avons jamais entendu parler d'une situation de harcèlement dans ce qui nous occupe aujourd'hui, a dit Ilyas Daoudi, directeur adjoint de l'athénée royal de Waremme. Beaucoup d'informations vont circuler, mais c'est à l'enquête de déterminer les faits".
Deux cellules psychologiques mises en place
Deux cellules psychologiques sont mises en place ce matin: l'une pour accueillir les élèves, l'autre pour les enseignants. Jeudi soir, les professeurs et élèves présents lors du drame ont déjà été pris en charge psychologiquement. "Nous les rassemblons pour leur permettre de s'exprimer sur ce qu'ils ont vécu, explique Ilyas Daoudi, directeur adjoint de l'athénée royal de Waremme. Les enseignants ont déjà pu être entendus par une cellule. La cellule se présentera à nouveau pour permettre à ceux qui ont été témoins directs de ce qui s'est passé de s'exprimer. La cellule entendra aussi les professeurs qui n'ont pas vécu de façon directe ces événements et qui pourraient se sentir fragilisés par l'environnement scolaire de pouvoir discuter de ce qu'ils ressentent".
Les cours ont repris comme à leur habitude ce vendredi matin à l'athénée royal.