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C’est un petit endroit à deux pas de l’hôpital. La maladie est toujours là, le traitement aussi, mais l’ambiance y est plus calme et le traitement un peu moins lourd à supporter. Magaly le vit depuis le mois de novembre, 3 fois par semaine pendant 4 heures. Elle a d’abord connu la dialyse à l’hôpital.
À Namur, il y a plus de patients, beaucoup plus de mouvements, plus de choses à faire pour le personnel, estime-t-elle. « Donc ils ne savent pas s’attarder autant près de nous », constate-t-elle.
Un rapport plus convivial avec les médecins, mais aussi des avantages très pratiques pour sa vie de maman. « Avec la circulation, j’avais quand même 40 minutes de route pour aller à Namur, raconte Magaly. C’est plus pratique pour les enfants puisqu’ils vont à l’école sur Auvelais. Et je trouve que c’est plus convivial. »
Et puis des liens qui se créent puisque les patients ici finissent tous par se connaître. Que des avantages, donc pour un traitement qui reste très lourd. Alors les médecins tentent de le rendre le plus léger possible.
« Ça crée du lien, ça crée des échanges entre patients, mais aussi entre patients et personnel médical et paramédical. On a l’habitude de dire que c’est une grande famille, donc on vit les bons et les moins bons moments de chaque patient. », raconte le Dr Benoît Georges.
Ce centre accueille une douzaine de patients au total.
