Didier Meunier s'approche de la cage qui sert de piège à sangliers. Il abat ensuite les animaux retenus prisonniers. Depuis plusieurs semaines, il gère une douzaine de pièges. Il appâte les animaux avec de la nourriture. C'est dans la zone tampon au cœur de la zone infectée. Ici, tous les sangliers doivent être tués pour limiter la propagation du virus. Le chasseur est bénévole. Il épaule les agents du département Nature et forêt. Formé en bio sécurité, Didier se charge dans certains cas de l'emballage de l'animal.
Le sanglier est ensuite emmené à l'analyse.
"Le but, c'est de sensibiliser les personnes qu'elles soient chasseurs ou pas", dit-il. "Oh, regardez les pauvres animaux", déplore l'homme en découvrant de nouvelles carcasses de sangliers morts, peut-être victimes de la peste porcine. Il téléphone ensuite au DNF, le renseigne, le balise et décrit la position exacte des carcasses.
Il décrit l'opération de désinfection sur le lieu de l'extraction de l'animal, puis, à la sortie du chasseur de la zone infectée. Les bottes et voitures sont traitées pour éviter une contamination. Depuis le début de son intervention en duo, ce chasseur a abattu une centaine de sangliers.