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Thierry achète un véhicule hybride et s’étonne de ne pas recevoir d’aide à l’achat: "C’est pourtant le cas en France"

Pour réaliser quelques économies sur son plein, Thierry s’est tourné vers l’achat d’un véhicule hybride. En effet, il n’a pas fait le choix du 100 % électrique au vu du prix élevé et de l'absence de subside en Wallonie. Il nous a contactés via le bouton orange "Alertez-nous", afin de connaître les autres avantages fiscaux. 

Comme de nombreux Belges, Thierry parcourt énormément de kilomètres. Chaque jour, il effectue plus de 40 km : "J'habite à Arlon et je travaille à Bastogne. Pour économiser un peu, je me suis renseigné sur l'achat d'un véhicule électrique". Alors qu'il recueille des informations, il se rend compte qu'aucun subside n'est possible. "Personne dans mon entourage n'en a bénéficié en tout cas, donc je n'ai pas cherché plus loin".

Face au coût élevé des véhicules électriques et en l'absence de subventions, il opte pour un modèle hybride. "Plutôt que de faire le plein chaque semaine, je le fais toutes les deux semaines", se félicite l'automobiliste. Malgré sa satisfaction, Thierry se demande, via le bouton orange "Alertez-nous", quelles options existent et pourquoi il n'y a pas de subventions en Wallonie.

Pas d’aide en Wallonie

En Wallonie, il n'existe effectivement pas de subventions ou d'aides à l'achat d'un véhicule électrique ou hybride, contrairement à ce qui se pratique en Flandre ou en France. Le cabinet du ministre de la Mobilité et de l'Environnement en Wallonie, Philippe Henry, justifie cette absence en indiquant : "Ce n'est pas prévu par la Déclaration de politique régionale. Le gouvernement wallon a préféré allouer des moyens importants pour mettre en place des alternatives crédibles et durables à l'usage exclusif de la voiture". Cela se manifeste notamment par des investissements massifs dans les transports en commun, tels que la gratuité pour un plus grand nombre de personnes ou encore l'augmentation de l'offre de bus et de trains. "Mais également en investissant dans les infrastructures cyclables pour les rendre plus confortables et plus sûres au quotidien", ajoute le cabinet.

En revanche, il existe des avantages fiscaux à l’achat d’une voiture électrique ou hybride. 

Pour les véhicules 100 % électrique 

Les véhicules électriques sont soumis à une taxe de mise en circulation de 61,50 €, tant pour les particuliers que pour les entreprises. La taxe de circulation est établie sur une base unique d'une cylindrée du moteur équivalent à 4 chevaux fiscaux et moins. Le montant est de 97,68 €. 

Pour les véhicules hybrides 

Pour la taxe de mise en circulation, la composante "écomalus" est à ajouter pour les véhicules rejetant 146 g ou plus de CO2 par kilomètre. La taxe de mise en circulation est établie sur base de la cylindrée du véhicule (convertie en chevaux fiscaux (CV)) et/ou la puissance (Kw) mais aussi de l’âge du véhicule. Pour les véhicules hybrides, ce sont les données du moteur thermique qui sont prises en compte pour le calcul de la taxe.

Mais dès le 1er juillet 2025, les règles changent pour la taxe de mise en circulation. Le service public de Wallonie nous explique cette modification : "Elle diminuera ou augmentera en fonction de l'impact du véhicule choisi sur l'infrastructure (dégradations des routes et occupation de l'espace public), l'environnement (impact sur la santé et sur le climat) ou encore les risques en cas d'accident (véhicules plus lourds et plus puissants impliqués dans des accidents plus graves)".

Le cabinet du ministre Philippe Henry apporte une nuance importante : "Les véhicules électriques et hybrides sont bien sûr avantagés en termes d'émissions de CO2 (les petites et moyennes électriques sont au coût plancher), mais si elles sont très lourdes et très puissantes, cet avantage devient forcément moindre."

La réforme prévoit que la taxe de mise en circulation s'élèvera à minimum de 50 € et ne dépassera pas un plafond de 9 000 €. 

Comme actuellement, le montant de la taxe diminuera en fonction de l'âge des véhicules d'occasion : plus ils sont âgés, moins la taxe sera élevée (la réduction est de 10 % par an jusqu'à 5 ans et 5 % par an au-delà de 5 ans et jusqu'à 15 ans.). "Il s'agit de ne pas pénaliser les citoyens qui n'ont pas les moyens de s'acheter un véhicule récent", conclut le SPW. 
 

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Commentaires

5 commentaires

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  • Tiens, il y en a qui n'ont toujours pas compris que ce pays est totalement ruiné et à bout de souffle? Faut dire qu'avec le nombre d'élus y est énorme. Etats de New-York 99 élus 11 millions d'habitants. Bruxelle 1 millions d'habitants et 1600 élus. De père en fils et fille, de cousins, donc la même faible taux d'intelligence mais attiré par le salaire, la belle pension et le peu de travail complexe.

    Andre Melin
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  • Moh... C'est vrai ça ! Pourquoi la France oui et pas la Belgique ? Lol ! Le prix du LPG est deux fois plus cher en France.... Pourquoi pas pareil en Belgique ? C'est vrai quoi ! Certains sont d'un ridicule

    Bertrand Prince
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  • Encore un pauvre con ; en wallonie si on est belge aucune aide n'est prévue les aides sont pour les étrangers point barre ; et surement pas pour des char électrique

    Dan Jad
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  • De toute façon, les hybrides n'ont aucun avenir pour les voitures. Elles combinent les défauts des thermiques et ceux des électriques... Et pourquoi vouloir des subsides? Le passage à l'électrique (100%) se fera dans les prochaines années, les modèles étant de plus en plus matures (dans 10 ans, ils écraseront les performances, autonomie, rendement, prix des thermiques)

    Thierry Frayer
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  • En résumé : les Flamands rouleront dans des voitures économiques et les Wallons rouleront dans des épaves rafistolées achetées d'occasion, ou ils prendront des transports en commun bondés ou constamment en panne, quand ils ne seront pas en grève.

    roger rabbit
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