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La Norvège et l'Amérique comblent les importations de pétrole en Belgique

Depuis l'imposition de l'embargo sur le pétrole russe, l'industrie belge se tourne vers plusieurs autres pays pour importer de l'or noir. L'an dernier, les importations de Norvège ont progressé de 52% par rapport à 2022 et celles des Etats-Unis de 53%, selon les chiffres de la fédération sectorielle Energia.

A lui seul, le pays scandinave représente 16% des importations belges alors que les Etats-Unis pointent à 13%. Le reste de l'Amérique, du Nord et du Sud, est encore marginal mais progresse fort. La Belgique a ainsi importé trois fois plus de pétrole du Canada et cinq fois plus du Brésil. Chacun de ces pays pèse désormais pour 4% du total des importations. La part de la Russie est passée, en un an, de 22 à 0%, en raison de l'embargo européen sur le pétrole brut russe qui a pris effet le 6 décembre 2022.

Avec une part de 47,4%, le pétrole reste de loin la principale source dans la consommation finale d'énergie en Belgique, suivi par le gaz (24,7%), l'électricité (17,90%) et les énergies renouvelables (7%), précise Energia. Trois secteurs absorbent la majorité du pétrole: le transport routier (34%), le transport maritime (29%) et la pétrochimie (30%). L'aviation représente 7%.

Dans le transport sur route, le diesel représentait 68% de la consommation totale l'an dernier, contre 32% pour l'essence. "La part du diesel continue à diminuer: en 2015, elle représentait encore 82% de la consommation totale, contre 18% pour l'essence. Cette tendance suit celle de la baisse des nouvelles immatriculations des voitures diesel dans notre pays. Le volume reste élevé car la quasi-totalité du marché des camions roule au diesel", analyse la fédération sectorielle.

Les recettes pour l'Etat des accises sur les carburants s'élevaient à 5,9 milliards d'euros (HTVA) en 2023, en progression de 15% par rapport à 2022.

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