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"On est très vieux et grisonnants": RTL a rencontré en exclusivité Indochine, un groupe toujours aussi populaire depuis... 45 ans

Indochine est en pleine tournée et enchaîne concert après concert. Ce soir, nous vous emmenons en exclusivité dans les coulisses de cette tournée époustouflante. 

 

 

 

 

À chacun de leur passage en Belgique, les membres du groupe Indochine prennent leurs quartiers dans un hôtel bruxellois en particulier. Pour eux, c’est devenu un rituel et pour les fans, l’occasion d’une rencontre furtive.

Ce jour-là, cinq d’entre eux, préalablement sélectionnés, vont passer un moment privilégié avec leur idole : 30 minutes de confidences. Une initiative que le groupe entreprend dans chaque ville traversée durant la tournée.

"Quatre shows de deux heures et demie, c'est fatigant ?", demande un fan. "On est très vieux et grisonnants, avec des rides aussi", répond Nicola Sirkis, leader du groupe. "On ne peut plus se permettre de faire ce qu'on faisait à vingt ans. Tout ce qu'on faisait à vingt ans est très mauvais à notre âge. (rire) On prend des hôtels où il y a des salles de sport, donc tous les matins, on se fait une heure de marche. (...) 45 ans d'existence et on est toujours là". 

La tournée d'Indochine est digne d’un marathon. Elle nécessite une forme olympique, et ce n’est pas leur âge - entre 52 et 66 ans - qui va les empêcher de mettre le feu quatre soirs par semaine. À Bruxelles comme ailleurs, 120 techniciens les accompagnent. Au total, il faut deux jours pour monter la scène, suspendre les 12.000 Leds qui vont permettre aux 800.000 spectateurs de profiter de cette expérience unique. 

45 ans d'existence et on est toujours là

Sur la planète Indochine, les admirateurs ont la part belle. Chaque soir, deux d’entre eux sont sélectionnés et invités en coulisses ; c’est le cas de Nicolas, originaire de Namur, père de deux enfants. Le groupe de rock doit sa notoriété et sa longévité en partie à son public, avec qui il cultive un respect mutuel.

oLi dE SaT en sait quelque chose, car avant de devenir un membre du groupe, il a longtemps fait partie des fans : "Moi, je suis arrivé dans l'histoire en communiquant avec Nicolas par Minitel, j'étais persuadé que c'était un manager ou quelqu'un qui répondait à sa place. Mais non non, c'est vraiment lui qui répond".  

Indochine ne cherche pas à plaire, n’a pas besoin de faire la couverture de magazine pour vendre de disques, ni d’influenceur pour élargir son public. "Dans le mot "influenceur", il y a quelque chose qui me gêne. Il y a "influenceur" et nous, on ne veut influencer personne", confie Nicola Sirkis. 

Libres et engagés, Nicola Sirkis et sa bande continuent de marquer des générations, prêtes à suivre leur aventure devenue culte et intemporelle. 

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