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Vers le télétravail comme un droit pour TOUS les travailleurs? Un des points éco à négocier en cette rentrée

Le télétravail sera le gros dossier économique et social de cette rentrée.

Avec le bouleversement du Covid et de ses confinements, le télétravail s’est imposé dans notre vie professionnelle et estudiantine. S’il y a eu des aménagements légaux pour l’encadrer un minimum, de nombreuses questions pratiques, légales et financières restent posées.

Et employeurs et syndicats ne sont pas vraiment d’accord sur la nécessité d’encadrer, de structurer ce télétravail. Bref, cela nous réserve quelques débats philosophiques, financières et réglementaires qui vont animer l’actualité économique et sociale des prochains mois.

Avec un enjeu finalement très important car la majorité des Belges ont fort apprécié cette nouvelle manière d’envisager leur vie professionnelle.

60% des Belges veulent continuer à télétravailler. Et seuls 16% disent ne plus jamais vouloir travailler à la maison.

Sur quoi vont porter les grands enjeux des futures négociations sur le télétravail ?

Que cela devienne un droit pour tous les travailleurs, ce qui me paraît difficilement possible pour certaines fonctions. Régler les enjeux de santé et de bien-être liés au poste de travail à la maison … et le coût de ces équipements. Le droit à la déconnexion. Les méthodes pour contrôler le travail à distance. L’interdiction du télétravail en période de grève.

Régler ces questions sera d’autant plus difficile que nombre d’entreprises ont profité des mois d’été pour anticiper en négociant ou renégociant des conventions collectives, des chartes et des avenants aux contrats pour permettre le travail "en mode hybride".

Quels seront les autres sujets de la rentrée au niveau de la consommation ?

Côté consommation, nous devrons parler de la hausse des prix de l’énergie, de l’équipement de la rentrée, tant pour les enfants que pour les télétravailleurs, inflation plus que probablement ...

Et côté économie ?

La relance économique, la création d’emploi qui doit en découler. Et donc nous parlerons de la formation pour avoir des bras et des cerveaux qualifiés pour alimenter cette relance, de la hausse des matières premières qui pourrait handicaper des secteurs comme la construction et l’industrie et les empêcher de nourrir le moteur de la relance …

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