Accueil Actu

Un "sadique antisocial cyberprédateur" récidiviste condamné pour incitation à la débauche sur mineurs: il avait déjà été jugé pour des faits similaires

Le tribunal correctionnel de Charleroi a condamné vendredi S. A., 36 ans, à une peine de 14 ans de prison ferme avec une mise à disposition du TAP de 10 ans. L'homme était poursuivi pour plusieurs incitations à la débauche sur des mineurs âgés entre 10 et 16 ans et pour la détention et la diffusion de 131 images pédopornographiques. Le ministère public avait requis une peine de 12 ans de prison ferme.

S.A. était soupçonné d'être entré en communication, entre octobre 2017 et avril 2019, avec de jeunes filles et garçons âgés entre 10 ans et 16 ans, notamment sur Skype. Lors de ces échanges, le trentenaire demandait aux enfants de se dénuder ou de se toucher. S.A. reconnaissait avoir détenu et diffusé 131 images pédopornographiques. Il contestait par contre être l'auteur d'un vol simple de cinq petites culottes, le 21 décembre 2017, dans les vestiaires de la piscine du stade Yernaux à Montignies-sur-Sambre.

C'est un sadique antisocial qui est considéré comme un cyberprédateur

Le ministère public avait requis une peine de 12 ans de prison ferme. Selon le substitut Damien Vervaeren, la priorité était de mettre à l'abri la société de ce pervers sexuel. Un rapport d'expertise concluait un risque élevé de récidive: "C'est un sadique antisocial qui est considéré comme un cyberprédateur". Une mise à disposition du tribunal de l'application des peines (TAP) de 10 ans était également requise par le ministère public.

S.A. se trouvait en état de récidive après une condamnation, le 30 juin 2016, à cinq ans de prison avec un sursis probatoire de cinq ans pour incitation à la débauche de mineurs, attentats à la pudeur et enlèvement d'une mineure. L'homme avait été libéré en septembre 2017, un mois avant le début de ses nombreux échanges avec une dizaine de mineurs.

Me Sasso, à la défense, plaidait un acquittement pour le vol des culottes à la piscine et laissait l'appréciation de la peine au tribunal pour les préventions reconnues par son client.

Contenus sponsorisés

À la une

Les plus lus

Du changement pour les élèves en première secondaire dès 2026 : une matière enseignée « depuis des lustres » va-t-elle disparaître ?

Du changement est prévu dès la rentrée prochaine pour les élèves qui entrent en première secondaire. Il concerne le fameux tronc commun. Des horaires, le contenu des cours ou encore le CEB sont concernés par des modifications. Comment réagit le secteur à ces différentes annonces ? Certains saluent l’arrivée des cours axés sur le numérique, d’autres s’inquiètent pour l’avenir de leur matière.