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"Minimum 20 ans de carrière pour toucher la pension à 1.500 euros": le président de l'Open VLD veut "récompenser les gens qui travaillent"

Ce vendredi, Egbert Lachaert, président de l'Open VLD était l'invité de Fabrice Grosfilley dans la matinale de Bel RTL.

Egbert Lachaert est revenu sur plusieurs points dont le grand dossier des pensions, toujours au coeur de nombreux débats dans le gouvernement fédéral. Pour lui, il est important que les gens qui ont travaillé durant leur vie soient récompensés par rapport à ceux qui ont été au chômage toute leur carrière.

"Il ne faut pas punir les gens qui travaillent, mais les motiver. Pour moi, cela parait impensable que quelqu'un qui a travaillé toute sa vie ait la même pension que quelqu'un qui n'a jamais travaillé", explique le président du parti du Premier Ministre Alexander De Croo. 

Au coeur des négociations qui seront sur la table samedi, la pension minimale. Pour Egbert Lachaert, c'est clair : la pension à 1.500 euros c'est d'accord pour l'Open VLD, mais pour les gens qui ont travaillé un minimum de 20 ans. Les socialistes tablaient plus sur 10 ans. 

Tenir compte du temps partiel

Beaucoup de femmes travaillent en temps partiel, et Egbert Lachaert compte bien en tenir compte. "C'est une critique correcte. En Belgique, femmes comme hommes d'ailleurs, beaucoup travaillent 4 jours sur 7. Là, c'est différent, bien sûr qu'on en tiendra compte. Pour ces personnes-là, d'autres propositions sont sur la table et seront analysées".

Le président du parti libéral flamand est également revenu sur les discussions houleuses qui se sont tenues à la chambre. En effet, pour essayer de ressouder les liens du gouvernement, Alexander De Croo organise un barbecue chez lui, ce soir. "C'est sûr que l'ambiance n'est pas au top en ce moment, on espère que ce repas pourra apaiser les tensions et faire repartir tout le monde vers l'avant".

"L'alliance Vivaldi sera encore là d'ici la fin de l'année ?", lui demande alors Fabrice Grosfilley. Egbert Lachaert reste confiant. "Oui, car dans des moments difficiles pareils, quitte le navire ne serait bon pour personne".

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