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L'ambassadrice d'Israël admet que le terme "terroriste" n'est "peut-être" pas le terme exact, mais considère comme justifiés les tirs à balle réelle

Interrogée par notre journaliste Sébastien Rosenfeld, l'ambassadrice d'Israël, Simona Frankel qui a suscité la polémique en estimant ce matin que tous les Palestiniens tués ou blessés par l'armée israélienne hier à Gaza étaient des terroristes, est revenue sur la forme de ses propos mais pas sur le fond.

Sébastien Rosenfeld: Vis-à-vis de vos propos sur les personnes qui ont été tuées hier à Gaza, maintenez-vous vos propos, étaient-ils tous des terroristes?

Peut-être que le terme "terroriste" n'est pas le terme exact. Ce que je voulais dire est qu'ils sont tous manipulés par le groupe terroriste Hamas. Je n'avais pas d'autre terme pour expliquer ça.


Les personnes qui manifestaient hier et sur lesquelles on a tiré étaient-elles des civils ou des terroristes?

Ce sont des gens employés par le groupe terroriste Hamas, ils sont manipulés.
Quelques-uns d'entre eux sont payés pour aller manifester, je ne connais pas un autre terme qui décrit cela.


Lorsqu'on a un enfant qui décède, est-ce que vous considérez normale une telle situation?

L'enfant de 8 mois n'est pas arrivé seul à la frontière. Il est innocent mais quelqu'un a manipulé ses parents pour l'amener à la frontière.


Pour vous, la manifestation d'hier n'était pas une manifestation pacifique?

Pas du tout, le fait de jeter des pierres, de faire passer des cerfs-volant avec du feu, le fait d'essayer de franchir la barrière. Est-ce que c'est une manifestation paisible?


La réaction des soldats est une riposte proportionnée et justifiée?

La Belgique a la chance de ne pas avoir un groupe terroriste à sa frontière. Cela n'a pas été une décison facile, de savoir comment réagir contre un groupe terroriste qui cherche à franchir la frontière. Cette décision a été très difficile, la Belgique ne doit pas la prendre.

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