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Léa Seydoux est considérée comme une des actrices les plus rebelles du cinéma français. Dans les colonnes de Paris Match, elle s’est livrée sur une époque très sombre pour elle: sa scolarité. "Si j’avais pu choisir par moi-même, j’aurais arrêté l’école à 12 ans ! Parce que c’était un endroit où je me sentais réprimée", a-t-elle confié. La raison, c’est que l’actrice n’a jamais réussi à s’intégrer. "Ce furent des années douloureuses. Si vous n’entrez pas dans le moule voulu par l’Education nationale, le système vous éjecte, particulièrement en France" Mais tout n’a pas été si atroce pour la maman du petit Georges. Elle conserve d’excellent souvenir de certains professeurs qui lui ont tendu la main. "Certains ont été formidables et m’ont littéralement sauvée."
Elle n’a pas sa langue dans sa poche
Ce n’est pas la première fois que l’actrice parle à cœur ouvert sur une période sombre de sa vie. En 2019, l’actrice a dévoilé les coulisses du tournage du film la Vie d’Adèle, dans lequel elle interprète le rôle d’Emma. "La vie d’Adèle, c’était une expérience à part. On était au-delà du tournage d’un film. Ca m’a montré à quel point on peut endurer une forme de souffrance. Cela a été long, violent, intense et en même temps, c’était intéressant de se confronter à une certaine dureté. S’éprouver soi-même", a-t-elle confié dans l’émission Le Mag sur France Inter.
Deux ans plus tard, c’est dans les colonnes du Deadline que Léa Seydoux apparait sans filtre à propre d’Abdellatif Kechiche, le réalisateur du long-métrage aux multiples récompenses. "Kechiche est fou. Il est fou. Il nous manipulait. C’était extrêmement difficile sur le plan psychologique." Ces propos n’ont pas manqué de suscités une polémique. Pour autant, son franc-parler ne l’a jamais empêché d’enchaîner les rôles au cinéma. Nous attendons impatience ses prochaines révélations.