Retournement de situation: sept ans après ses adieux, Dany Boon crée la surprise

En 2018, Dany Boon faisait ses adieux au public, privilégiant alors sa carrière au cinéma. Pourtant, c'est une remarque de sa fille, lors d’un dîner en famille, qui l'a poussé à revenir : "Papa, il faut que tu refasses de la scène !". Un déclic pour l'humoriste, qui considère le spectacle vivant comme son ADN. 

Une société hyperconnectée

Dans "Clown n’est pas un métier", Dany Boon incarne un homme de 58 ans perdu dans un monde qui a bien changé. Entre ultra-connexion et auto-censure, il interroge avec humour notre époque où "avant, on ne pouvait pas rire de tout, aujourd’hui, on ne peut plus rire du tout". L'un de ses sketches met en scène un personnage tentant de raconter une blague sur les minorités, la religion ou le handicap… sans jamais y parvenir. À cause de ces méchants réseaux sociaux qui nous rendent un peu amnésiques.

"Je pense que les gens ont besoin de rire. Il y a aussi le fait qu'on ne peut plus tellement rire, d'ailleurs mon premier sketch parlait de ça. Avant, on ne pouvait pas rire de tout. Aujourd'hui, on ne peut plus rire du tout. Donc il y a un peu cette idée-là. Et puis le monde va tellement mal que c'est un besoin de faire rire", confiait Dany Boon au micro de Stéphane Boudsocq.

Une énergie intacte

Sur scène, l’humoriste n’a rien perdu de sa fougue. Il enchaîne les kilomètres, les mimiques et même les chansons ! S'il ne reprend pas "La tendresse" de Bourvil, une chanson qui lui tient à cœur, il s’amuse avec d’autres reprises, notamment de Raymond Devos. Un clin d'œil à ses débuts dans le mime et à son goût pour l’absurde.

Entre scène et cinéma

Dany Boon ne délaisse pas pour autant le grand écran. Il sera à l’affiche de "Regarde", une comédie dramatique avec Audrey Fleurot, prévue en septembre. Mais d’ici là, il poursuit sa tournée qui se prolongera jusqu’en 2026.