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Entraineur, probablement l'un des métiers les plus ingrats dans le monde du football. Sébastien Pocognoli, récent champion avec l'Union, en sait quelque chose.
C’est probablement la fonction la plus ingrate dans le football, celle qui vous place dans le viseur des critiques et des supporters quand les événements ne vous sont pas favorables. Être entraîneur aujourd’hui, c’est souvent se retrouver seul contre tous quand les résultats vous sont défavorables.
Quand le succès est au rendez-vous, il est immanquablement partagé entre le coach, les joueurs, le staff et la direction. Il n’en va pas autrement ces derniers jours pour souligner le succès retentissant de l’Union Saint-Gilloise. À mes yeux, et sans rien enlever aux autres, ce succès porte en grande partie la griffe de Sébastien Pocognoli. Au-delà de la performance, le coach unioniste a, avant toute chose, réussi à fédérer un groupe entier derrière ses idées et sa vision.
Quelques minutes après le sacre de champion, Anthony Moris me disait d’ailleurs combien il avait été touché personnellement par les critiques lancées à l’encontre de leur coach à l’automne dernier. C’est peut-être à ce moment-là que se sont dessinés les contours du douzième titre de champion de l’Union et qu’un groupe s’est forgé dans l’adversité.
L’exemple Ranieri
À 1.500 kilomètres du Parc Duden, les supporters de l’AS Roma ont pour leur part salué le travail du coach italien Claudio Ranieri, en lui réservant un vibrant hommage. Revenu en début de saison, à 73 ans, Ranieri a relancé la Roma dans la course à la Ligue des Champions avec, notamment, une impressionnante série de 18 matchs sans défaite en championnat.
Là aussi, comme à l’Union, les joueurs ont adhéré à un coach humain et humble. En parlant d’humilité et de coaching, je me demande ce qu’a dû penser Kevin De Bruyne de son entraîneur Pep Guardiola, lorsque celui-ci ne lui a permis de jouer que 5 misérables petites minutes lors de son dernier match sous les couleurs de City...
