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« Je suis très déçu » : Rik De Mil revient sur son opportunité manquée de rejoindre l’Union Saint-Gilloise

Par Thomas D’Alessandro
Après le départ de Sébastien Poccognoli à l’AS Monaco, l’Union Saint-Gilloise se cherchait un nouveau coach. C’est désormais chose faite avec David Hubert, mais les unionistes s’étaient également penchés sur De Mil. L’entraîneur carolo n’a même pas pu discuter avec le club bruxellois, bloqué par Bayat. Ces propos sont recueillis par nos confrères de la DH.

L’Union Saint-Gilloise a perdu son coach, Sébastien Poccognoli, qui est parti à l’AS Monaco. Il fallait donc le remplacer, et pour opérer ce changement, les unionistes ont pensé à Rik De Mil, actuellement en poste à Charleroi. Pourtant, rien ne s’est fait, car Mehdi Bayat s’est fermement opposé à son départ. Le coach carolo est revenu sur cette opportunité manquée dans les colonnes de la DH.

Premièrement, l’entraîneur ne se cache pas sur son ressenti. « Je suis très déçu. C’est normal quand tu as l’opportunité de négocier avec un club qui joue la Ligue des champions et le titre et qui possède une structure stable ces dernières années mais plus haut, la direction a décidé qu’ils n’y en auraient pas », explique le coach. Il poursuit en précisant qu’aucun coup de fil n’a été donné. « J’ai d’abord su que j’étais l’un des grands candidats pour aller là-bas. Quand tu es ambitieux, tu veux au moins parler avec le club mais les dirigeants unionistes ont respecté leur relation avec Mehdi. Il n’y a, du coup, même pas eu de coup de fil. Je suis honnête en disant que je suis déçu ».

Une rancune envers Mehdi Bayat ?

« C’est comme un mariage. Il y a des hauts et des bas. Quand c’est difficile, c’est important de communiquer. On a eu une conversation avec Mehdi. Je lui ai donné mon point de vue. À l’avenir, si un club arrive et que ça représente une belle opportunité pour ma carrière, j’espère que les choses se dérouleront d’une autre manière que la semaine passée », détaille Rik De Mil

Cette occasion manquée de partir à l’Union n’a rien changé entre l’entraîneur et Charleroi. « Dans le foot, il faut saisir les opportunités mais je ne peux jamais oublier ce que le club ou Mehdi a fait pour moi ces 18 derniers mois. Dans les moments difficiles, il ne faut pas oublier les bonnes choses. On se doit de communiquer pour ne pas revivre la même situation dans le futur. Maintenant, l’épisode est clos. On ne peut plus rien changer. Et je ne vis pas avec un état d’esprit négatif ».

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