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Le Conseil disciplinaire pour le football professionnel s'est penché vendredi sur le match non joué Standard - Westerlo. Le Parquet fédéral et Westerlo réclament tous deux un score de forfait et d'attribuer les trois points aux visiteurs. Le Standard invoque la force majeure et veut que le match soit considéré comme "annulé", sans répartition des points. Le Standard ne risque en revanche aucune amende.
Le vendredi 10 mai, des supporters mécontents ont bloqué le bus des joueurs du Standard dans leur centre d'entraînement. Malgré une tentative de médiation de l'administrateur délégué Pierre Locht, les joueurs ne sont pas arrivés à l'heure au stade et le match n'a pas eu lieu.
Anne Cools, directrice juridique du Standard, a déclaré lors de l'audience que le club avait anticipé les actions à Sclessin. "Les employés sont rentrés chez eux plus tôt et il y a également eu des contacts avec la police", a-t-elle déclaré. Au centre d'entraînement SL16 Football Campus, où se trouvaient les joueurs, aucun renfort n'avait été appelé.
Le fait que les supporters, environ 300, se soient retranchés dans le centre d'entraînement n'aurait pas pu être prévu par le Standard, affirme Cools. "Ils ont attendu le bus et l'ont bloqué. Que faire d'une telle foule? La police a été contactée, mais elle n'a pas voulu intervenir".
Le Standard n'est donc pas à blâmer, estime le club qui ne peut pas toujours et partout être responsable de ses supporters, c'est pourquoi il invoque la force majeure.
Le parquet fédéral, par l'intermédiaire du procureur adjoint Jan Keulen, a estimé qu'il fallait fixer une limite : "Nous devons à tout prix éviter que des conséquences sportives soient attachées à des actions de supporters. Si Westerlo n'obtient pas ces points, le club sera puni pour quelque chose dont il n'est pas responsable."
La décision est attendue rapidement.