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Après des mois d'investigation, les enquêteurs avaient mené dès l'aube des perquisitions au domicile de l'agent à Lasne, pour le prendre par surprise avec le renfort des unités spéciales. Dans les chambres de la maison de la villa de 50 mètres de long, les enquêteurs ont découvert deux femmes de nationalité roumaine, employées non déclarées. Dans divers recoins de l'habitation d'une cinquantaine de pièces, les policiers ont aussi relevé des centaines de boîtes de montre de luxe, la plupart vides, des factures d'un bijoutier bruxellois, le sac à main de l'épouse de M. Bayat contenant 7.500 euros en cash et sept voitures de luxe entre autres.
Enfin, les perquisitions (qui ont duré plus de huit heures), ont révélé des piles de papiers aux noms de clubs de football et des dossiers de joueurs.
Mogi Bayat a été libéré fin novembre après le versement d'une caution de 150.000 euros. Inculpé pour blanchiment et organisation criminelle, il est libéré sous conditions, comme celle de ne pas avoir de contact avec les autres suspects dans cette vaste enquête sur des faits présumés d'organisation criminelle, blanchiment d'argent et corruption privée dans le cadre de la division 1A de football.


















