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Romain Peugeot est parvenu à réunir une offre de reprise du FC Sochaux Montbéliard (FCSM) "suffisante" pour le maintien du club de football en Ligue 2, a-t-on appris lundi de source proche des repreneurs.
Avec d'autres investisseurs, l'arrière-petit-fils du fondateur du club "a réussi à réunir une offre alternative", en dépit de la défection du propriétaire chinois sortant Nenking, a indiqué cette source.
M. Peugeot se prévaut donc d'un dossier "structuré, solide, complet et suffisant pour être présenté au CNOSF", le Comité national olympique et sportif français, qui doit évaluer dans l'après-midi à Paris le maintien du club historique en L2.
"Les Chinois sont partis alors qu'un accord (de reprise) avait été conclu avec eux la semaine dernière", a confirmé la même source.
Aux termes de cet accord, M. Peugeot, appuyé par plusieurs collectivités locales, aurait dû reprendre 67% du capital du FCSM pour 8 millions d'euros, Nenking conservant provisoirement le capital restant (4 millions d'euros).
Mais l'actionnaire chinois est revenu sur cet engagement, a annoncé dimanche à l'AFP le sénateur du Territoire de Belfort Cédric Perrin.
M. Peugeot, désormais seul propriétaire du Club avec ses partenaires, doit prouver au CNOSF qu'il dispose des 12 millions exigés pour le maintien du club en Ligue 2.
Selon la source proche des repreneurs, une décision des instances dirigeantes du football français est espérée "d'ici la fin de semaine" car la reprise du championnat de L2 est attendue samedi.
Le club, 9e de Ligue 2 à l'issue du dernier exercice, a pour le moment été rétrogradé en National par la DNCG.
La semaine dernière, Emmanuel Macron avait "souhaité exprimer auprès des propriétaires son attention à la sauvegarde du FCSM et de ses salariés comme de son centre de formation", avait indiqué à l'AFP une source de l'entourage du président de la République.