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Ce jeudi, les ‘Azzurri‘ ont dû patienter jusqu’à la 88e minute pour voir les filets trembler grâce à une tête de Gianluca Mancini. Dans la foulée, Francesco Pio Esposito a libéré les siens en marquant le but du break (90e+2).
Cette victoire permet aux Italiens d’y croire encore un peu, bien que le ‘goal average‘ reste très largement en faveur de la Norvège d’Erling Braut Haaland (+29 contre +12), solide leader. Il lui faudra battre la Norvège dimanche par au moins… 9 buts d’écart pour décrocher sa qualification directe pour le Mondial-2026.
Depuis qu’il a pris ses fonctions de sélectionneur de la Nazionale en remplacement de Luciano Spalletti, Gennaro Gattuso savait que terminer à la première place du groupe I, après le camouflet d’Oslo (défaite 3-0) début juin, serait difficile. Cette mission est désormais quasiment impossible.
L’Italie, déjà assuré depuis la fenêtre d’octobre de terminer au pire 2e, a pourtant remporté ses six derniers matches, mais sa différence de buts avec le leader norvégien, son prochain adversaire, est rédhibitoire, même si les Azzuri venaient à battre la Norvège dimanche à San Siro.
Après sa victoire face à l’Estonie, grâce à des doublés de Haaland et d’Alexander Sorloth, la Norvège totalise 21 points, soit trois de plus que l’Italie. Même en cas de victoire pour revenir à égalité de points, la Nazionale, avec sa différence de buts de +12, contre +29 à la Norvège, devra probablement se contenter de la deuxième place, et donc disputer fin mars des barrages, qui lui ont été fatals pour les deux dernières Coupes du monde (2018, 2022).
Gattuso ne se faisait de toute façon guère d’illusions. C’est aussi pour cela qu’il a fait tourner son effectif en laissant son gardien titulaire Gianluigi Donnarumma sur le banc et en remaniant son attaque portée pour ce match par le revenant Gianluigi Scamacca et par Riccardo Orsolini.
Dans cette configuration expérimentale, l’Italie a sans surprise manqué de repères et mis du temps à trouver la bonne carburation.

















