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« Le choix de partir de Lens lors de la fin de la saison dernière était purement personnel. Là, je parle comme être humain. Ce que je regrette, c’est de ne pas avoir parlé plus tôt », a expliqué Will Still.
Alors que le club poursuivait sa progression, son épouse a été touchée par une maladie grave. « Au mois de septembre (2024), elle a un cancer de la thyroïde qui a dû être traité… et au mois de février-mars, elle a eu des encéphalites, son cerveau a enflé, elle a passé dix jours dans le coma », dévoile-t-il, ajoutant qu’à un moment, à force de faire des allers-retours entre la France et l’Angleterre, il en est arrivé « à un terme » où sa priorité devait être de rentrer auprès de ses proches.
Après Lens, il enchaîne pourtant rapidement en acceptant de relever le défi de Southampton. « J’ai rencontré Southampton. Emma (son épouse) avait fait ses études là-bas, une partie de sa famille connaissait bien la région… c’est un gros club, ils venaient de descendre de Premier League et je me suis dit que c’était le bon package. »
Il avoue qu’il n’aurait peut-être pas dû enchaîner aussi rapidement avec Southampton
Mais avec le recul, il avoue qu’il aurait dû écouter les conseils du directeur sportif de Lens, Jean-Louis Leca, qui lui avait dit : « Tu aurais dû arrêter après nous. Tu n’aurais pas dû reprendre un truc direct. » « Peut-être que je n’aurais pas dû reprendre un travail et plutôt prendre une pause », a-t-il concédé.
Cela explique son désir actuel de prendre du recul avant de se relancer. « Le timing n’était pas idéal… Les personnes de mon staff sont toujours en clubs. J’ai envie de faire le bon choix. Je ne veux pas me lancer dans un truc où je ne connais pas toutes les informations et où je n’ai pas le contrôle. »
Concernant l’évolution du RC Lens sans lui, Still se montre serein et bienveillant : « Honnêtement, c’est logique. Ces personnes-là, à la tête du club, méritent vraiment. », saluant la continuité d’un projet mené avec « quelque chose de ciblé et d’intelligent ».















