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La police rejette les accusations de "violence aveugle" du club grec PAOK

La police locale de Bruges rejette toute accusation d'arrestation arbitraire de supporters du club grec de football PAOK Salonique. L'équipe a introduit une plainte auprès de l'UEFA, affirmant que ses supporters avaient été victimes de "violence aveugle" jeudi, en marge du match qui opposait le club grec au Club Bruges en quart de finale aller de la Conference League.

Le PAOK accuse les forces de l'ordre belges d'avoir procédé à des arrestations arbitraires de supporters grecs avant le match, ce que nie la police brugeoise. "Il est étonnant que les Grecs aient introduit une plainte. Nous n'avons absolument pas empêché de manière arbitraire des supporters avec un ticket valable de pénétrer dans le stade", se défend-elle.

Si certains détenteurs d'un billet n'ont pu assister au match, "c'est entièrement la faute des supporters sans ticket qui ont tout fait pour pénétrer de force dans le stade avant l'ouverture de la billetterie", estime la police. Selon elle, des personnes sans billet ont en effet réussi à entrer dans l'enceinte, au détriment de celles qui avaient bien un ticket.

La police défend aussi son utilisation de canons à eau, dans le but d'empêcher les fraudeurs d'entrer dans le stade. "Nous n'avons recouru qu'à une 'force' graduelle, pleinement justifiée d'un point de vue stratégique. À un moment donné, la pression était telle sur l'accès Sud que beaucoup de gens poussaient et tambourinaient, rendant la situation dans le couloir étroit particulièrement dangereuse pour les policiers, les stewards et tous les supporters."

Après le déploiement des canons à eau, des bus ont été déployés pour ramener les personnes sans billet vers la ville. "Si les Grecs prétendent qu'ils ne faisaient que pique-niquer, avec tous les déchets et les ravages qu'ils ont laissés derrière eux, cela nous fait sourciller. Les images parlent d'elles-mêmes", a lancé la police.

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