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L'Union Saint-Gilloise a partagé l'enjeu face à l'Eintracht Francfort (2-2), en barrage de Conference League. Tout restera à jouer pour une place en 1/8e de finale, lors du match retour en Allemagne la semaine prochaine.
Les hommes d'Alexander Blessin ont été pris à la gorge dès le coup d'envoi. Castro-Montes et Burgess ont été débordés sur le flanc de Nkounkou. L'ancien Standardman a centré vers le point de pénalty et le ballon est arrivé via Kalajdzic à Chaibi, qui n'a eu qu'à conclure à bout portant (1-0, 3e).
La percussion allemande faisait souffrir le bloc unioniste. Sur une contre-attaque, Marmoush a emmené le ballon avant de le glisser à Chaibi en profondeur. Le buteur a attiré trois défenseurs qui avaient totalement oublié Kalajdzic dans l'axe. L'attaquant autrichien a été servi sur un plateau et a converti sereinement (2-0, 10e).
Sous pression, l'Union a émergé à la demi-heure à la suite d'une grossière erreur d'appréciation de Shkiri. Amoura s'est emparé du ballon à hauteur des six mètres et l'a donné à Rasmussen, lequel a réduit l'écart en un temps (1-2, 30e).
Le vent avait tourné, et les Saint-Gillois ont retrouvé leurs marques sur la pelouse anderlechtoise. Lapoussin se montrait percutant après une première demi-heure difficile, et les transitions unionistes se fluidifiaient.
En deuxième période, Nilsson s'est révélé particulièrement dangereux. L'attaquant suédois a d'abord gâché une offrande de Puertas (57e) avant de dégainer un impressionnant coup du ciseau stoppé par Trapp (62e). Il a finalement été récompensé pour ses efforts au bout de la troisième tentative, en devançant Trapp sur une balle revenue en cloche vers les six mètres (2-2, 68e).
Avec Vanhoutte exclu pour une deuxième carte jaune (78e), les Unionistes ont ralenti le rythme tandis que Francfort peinait à trouver l'inspiration. La rencontre s'est ainsi conclue sur un partage logique.
