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Le nouveau coach du Standard n'est pas là pour rigoler: il veut "se rebattre pour l'Europe et les trophées"

Ronny Deila, le nouvel entraîneur du Standard s'est présenté pour la première fois devant la presse, peu après avoir dirigé son premier entraînement en bord de Meuse. 

Débarqué à Liège en provenance du New York City FC, le Norvégien affirme que "c'est un rêve de rejoindre un grand club en Europe". 

"La Belgique est dans les meilleures ligues avec des bonnes équipes, des bons joueurs et des bons coachs. Je rejoins un des plus grands clubs, si pas le plus grand de Belgique, pour l’aider à se rebattre pour l’Europe et les trophées", déclare celui qui est passé par le Celtic Glasgow.

Pour lui, "c'était le bon moment" de rejoindre le Standard. "C’est un grand club avec beaucoup de personnalité. Les fans ont aussi beaucoup de personnalité. Je pense que beaucoup de valeurs de ce club sont dans mon ADN et c’était important quand j’ai choisi ce club", explique-t-il quant à son choix de rejoindre les Rouches.

"Voir des sourires sur le terrains"

Deila a estimé que "venir au Standard est une étape supérieure" et qu'il est bien conscient que "c'est plus de pression". 

En pleine crise sportive la saison dernière qui s'est terminée à une indigne 12e place, le Standard a entamé une mutation. Le club a été vendu à 777 Partners, Pierre Locht est devenue le nouveau CEO et Deila a remplacé Luka Elsner. "Il ne s'agit pas d'une révolution, mais d'une évolution", explique le coach.

Sur sa vision du jeu, le Norvégien détaille vouloir "mettre en place un système de jeu offensif dans lequel chaque joueur saurait exactement quoi faire. La saison dernière il y a eu beaucoup de changements et c'était difficile d'évoluer de cette façon. Mais on s'appuie sur des fondements solides du Standard."

"On doit créer une culture où on doit parvenir à tirer le meilleur de chacun d'entre nous. Il ne s'agira pas seulement de recrutement, mais aussi de s'assurer que chaque personne dans le club puisse se sentir bien. Je veux voir des sourires sur le terrain, on a tellement de chances de faire ce que l'on fait", conclut-il.

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