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Le PGA et le LIV Tour abandonnent une clause de non-agression dans leur accord de fusion

Le PGA Tour et le Saudi Public Investment Fund ont supprimé une disposition de leur accord-cadre de fusion qui interdisait au circuit nord-américain et à son concurrent du LIV de débaucher l'un de leurs joueurs respectifs, a confirmé jeudi le PGA Tour. Cette décision a été prise après que le ministère américain de la Justice a exprimé des inquiétudes quant à la possibilité d'une violation de la législation antitrust.

"Sur la base de discussions avec le personnel du ministère de la Justice, nous avons choisi de supprimer une clause spécifique de l'accord-cadre", a déclaré le PGA Tour dans un communiqué. "Si nous pensons que ces termes sont légaux, nous les jugeons également inutiles dans un esprit de coopération et parce que toutes les parties négocient de bonne foi".

Le PGA Tour et le circuit européen du DP World Tour ont annoncé à la surprise générale le 7 juin qu'ils avaient conclu un accord avec les bailleurs de fonds saoudiens du circuit dissident LIV Golf, en vertu duquel ces organisations uniraient leurs forces. Cet accord controversé, en cours de finalisation, fait suite à une guerre féroce de deux ans ayant éclaté après le lancement du LIV Golf, qui a attiré les meilleurs talents du PGA Tour avec des bourses record de dizaines de millions de dollars.

Il fait l'objet d'un examen minutieux non seulement de la part du ministère de la justice, mais aussi de la part des législateurs américains, la sous-commission permanente d'enquête du Sénat américain ayant organisé cette semaine une audition à son sujet. Outre les préoccupations liées au droit de la concurrence, les critiques ont évoqué les violations récurrentes des droits de l'homme commises par le régime saoudien.

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