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Il est 7h30 du matin. Ils sont trois chefs d’entreprise à suivre les instructions et les conseils donnés par Samuel, leur coach sportif. Au programme: des exercices de mise en forme pour se lancer dans la journée avec l'esprit clair et un corps éveillé. Une routine qui doit s'installer peu à peu. "On essaye de s'y tenir deux fois par semaine", confirme Kevin Hernoux, un chef d'entreprise présent à la séance. "Moi, ça me réveille, et ça me permet de consacrer du temps pour le sport, parce que sinon on se dit qu'on va le faire après le travail, mais on n'a jamais le temps", plaisante-t-il ensuite.
La session dure 45 minutes. Du réveil musculaire à des exercices un peu plus intensifs, les personnes sont suivies et peuvent bénéficier des conseils d'un professionnel, payé par l'entreprise pour les entraîner. Le sport en entreprise ne poursuit pas toujours le même objectif. Chacun a ses propres ambitions. Comme Charlenne Besnard, par exemple. Elle s'est mise en tête de courir les 20 km de Bruxelles avec quelques collègues.
"On a fait un grand parcours, des élévations de jambes. Je me sens à demi-prête, psychologiquement ça va", plaisante l'employée. Pour y parvenir, elle profite des conseils de Catherine Lallemand, ancienne championne de course à pied. L'échauffement a lieu dans la salle d'accueil de l'entreprise, avant que chacun se mette en route pour courir à son rythme et profiter de ce moment aussi sportif que convivial.
Au-delà du résultat sportif, investir dans le sport en entreprise, c’est aussi soigner au bien-être de son personnel. Un sentiment renforcé par la crise du coronavirus. Pour les coaches sportifs, c'est aussi une bonne affaire. Samuel, par exemple, a signé pour 40 séances de sport dans une entreprise. Les employés viennent s'ils le souhaitent, de semaine en semaine. Ils renforcent notamment les muscles sollicités par la position assise, par exemple.
Intégrer le sport dans le monde du travail. Un investissement peu risqué pour de nombreuses retombées positives physiques et mentales.
