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Comme lors de la course en ligne sur les Mondiaux et à l’Euro, c’est donc en solitaire que ‘Pogi’ s’est imposé. « Cela montre que cette course est faite pour moi », a-t-il déclaré après avoir franchi la ligne d’arrivée. Une nouvelle démonstration qui force le respect mais qui agace aussi, que ce soit du côté des spectateurs mais aussi… des coureurs, comme nous l’explique Maxime Monfort.
« Tout le monde s’attendait à l’attaque. Nous en interne chez Lidl-Trek, on s’attendait même à une attaque beaucoup plus tôt. On voit que chez UAE, je ne sais pas si on peut appeler ça de l’arrogance, mais il y a un excès de confiance qui est là depuis quelques temps. La manière dont ils abordent les courses, les équipes adverses doivent aussi gérer par rapport à cela ».
« Il se disait dans les coulisses qu’il se pouvait qu’il attaque bien avant, dans le San Pellegrino, poursuit notre consultant. Ça n’a pas été le cas heureusement.
Alors, en quoi la façon de courir de la formation UAE peut-elle être « arrogante » ? « Dès le début de la course, souvent, d’un point de vue tactique, l’équipe qui veut contrôler instaure un espèce de filtre par rapport à l’échappée qui s’en va, explique Maxime Monfort. On a remarqué que sur les dernières courses, l’équipe UAE n’était même plus présente en tête de peloton et laissait partir n’importe qui n’importe quoi, avec des groupes de 15-20 coureurs et ils étaient tellement sûrs d’eux, qu’après ils assuraient le tempo et ils rentraient ».
« Ça énerve les suiveurs, les spectateurs, mais aussi les coureurs du peloton, ça se ressent très fort en interne, donc on doit aussi gérer par rapport à cela », conclut le directeur sportif de l’équipe Lidl-Trek.


















