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En s'imposant au sprint à Tirreno-Adriatico mercredi, Jasper Philipsen a décroché la première victoire de la saison de son équipe Alpecin-Deceuninck. Il a ensuite souligné la manière dont son coéquipier néerlandais Mathieu van der Poel l'a entraîné.
"C'est toujours agréable de gagner, mais ça l'est encore plus après un travail d'équipe comme celui-ci", s'est réjoui Philipsen, qui a ainsi débarrassé l'équipe belge du très ennuyeux zéro au décompte des victoires. "Oscar Riesebeek a tiré le peloton toute la journée et l'équipe m'a gardé continuellement en bonne position. Et pour finir, il y a eu Mathieu.Et bien, je n'ai pas eu besoin de faire un long sprint tellement son allure était élevée. C'est ce qui rend la course si belle".
"Le début de saison ne s'est pas déroulé comme nous l'espérions Bien sûr, nous n'en sommes encore qu'au début. Je savais que nous devions rester calmes et continuer à faire ce que nous avions fait les années précédentes. Les victoires finiraient bien par arriver. Certainement après une performance collective comme celle-ci."
Pourtant, Philipsen s'est laissé surprendre dans les éventails formés dans le final de l'étape. "Mon coéquipier Gianni Vermeersch avait déjà dit lors de la réunion du matin qu'il pourrait y avoir des bordures dans les dix ou onze derniers kilomètres. Pour être honnête, je ne l'ai pas vu arriver, mais Jumbo-Visma était très fort. J'étais assez loin, mais j'ai pu prendre la roue de Filippo Ganna, qui a réussi à faire le saut vers le groupe de tête. A la fin, tout est rentré dans l'ordre et le sprint attendu a bien eu lieu", a résumé Philipsen, qui a devancé l'Allemand Phil Bauhaus et l'Erythréen Biniam Girmay.