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Deuxième à dix petites secondes du maillot jaune Jonas Vingegaard, Tadej Pogacar, double vainqueur du Tour de France en opération reconquête, aurait "signé" pour cette situation avant la Grande Boucle, a-t-il expliqué lundi lors de la journée de repos."
"Après deux semaines de course, le manque de compétition (en raison de ses fractures à un poignet, NDLR) ne compte plus. Mon poignet me gêne encore mais on ne pédale pas avec les mains. Et les jambes sont bonnes !", a indiqué le Slovène, qui semble moins souffrir de la chaleur que l'an dernier.
"Chaque année, j'encaisse mieux les hautes températures. Mais on ne peut pas dire que j'apprécie encore tellement les montées d'une demi-heure sous 35 à 40°C. (...) L'an dernier, j'avais pris beaucoup de retard et je voulais tellement revenir dans le jeu que j'ai tenté des coups stupides. Cette année, je suis davantage en contrôle, très proche aussi au classement général. Je ne place pas des mines dans tous les sens. Juste une fois, pour gagner (à Cauterets-Cambasque, NDLR), j'ai tout donné pour reprendre quelques secondes. La situation est différente de l'an passé."
A quelle situation faut-il s'attendre dans cette troisième semaine ? "Cela dépendra du contre-la-montre (mardi)", répond Pogacar. "Mais, à coup sûr ou presque, les étapes du col de la Loze mercredi et du Markstein samedi seront sans merci. Elles décideront du Tour. A regarder le profil, la 17e étape mercredi parait la plus terrible mais le scénario de course de la 20e étape influera. Ça peut-être la plus dure du Tour au bout du compte. Si ça reste serré et qu'il y a des écarts à renverser, beaucoup peut se passer. Il peut y avoir des attaques très tôt qui rendront l'étape super difficile."
