Nouvelle impasse dans les négociations sur Gaza : la réponse du Hamas à la trêve proposée par les États-Unis jugée "inacceptable" par Washington et Israël, malgré des concessions. Le conflit s'enlise, tandis que la situation humanitaire reste dramatique.
Le président français Emmanuel Macron a déclaré vendredi que la reconnaissance d'un État palestinien n'était "pas simplement un devoir moral, mais une exigence politique", tout en énumérant plusieurs conditions pour franchir le pas, avant une conférence à l'ONU sur le sujet à laquelle il participera le 18 juin.
Le mouvement islamiste palestinien Hamas a indiqué jeudi soir que la nouvelle proposition américaine de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, acceptée par Israël selon la Maison Blanche, ne répondait pas à ses demandes.
Des foules affamées ont pillé un entrepôt du Programme alimentaire mondial (PAM) à Gaza après une distribution chaotique d’aide marquée par des tirs et des blessés. L’ONU dénonce un accès humanitaire entravé, Israël accuse le Hamas et la tension monte sur le terrain.
Netanyahu affirme avoir éliminé le chef militaire du Hamas à Gaza, Mohammed Sinouar, alors que les frappes se poursuivent et que la faim pousse les Palestiniens à piller un entrepôt humanitaire. Un cessez-le-feu reste en discussion.
Alors qu'Israël tente de réorganiser l'acheminement de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza avec le soutien des États-Unis, une distribution à Rafah a tourné à la confusion. Benjamin Netanyahu admet une "perte de contrôle momentanée", tandis que les critiques, notamment du Hamas, pointent l’échec de cette nouvelle stratégie, accusée de contourner les mécanismes internationaux.
Lors d'une interview télévisée sur une chaîne publique, le chancelier allemand s'est exprimé sur plusieurs dossiers internationaux, comme le conflit au Proche-Orient, mais aussi la guerre en Ukraine. Ces déclarations, qui ne sont pas passées inaperçues, marquent un changement de cap dans la politique internationale de l'Allemagne.
Une école bombardée à Gaza a fait au moins 33 morts et 21 blessés, selon un nouveau bilan, alors qu'Israël intensifie son offensive. Face à l'aggravation de la crise humanitaire, des voix européennes réclament sanctions et rupture d'accords avec Tel-Aviv.
A Gaza, les enfants sont pris au piège entre la guerre et la malnutrition. Un Belge, porte-parole de l'Unicef, est un témoin direct des évènements. Il y a quelques jours, il était encore sur place. Son récit est alarmant.
Les actes dans la bande de Gaza "vont dans le sens d'un nettoyage ethnique et d'un génocide", a dénoncé vendredi une rapporteure de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE), qualifiant "le massacre qui se déroule actuellement" d'"immense tragédie".
Le tireur qui a abattu deux personnes près du musée juif de Washington mercredi soir a été initialement pris par erreur pour une victime, et accueilli dans le musée avant qu'il n'avoue être l'auteur des tirs, selon des témoins.