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Greenwashing: comment ne pas se faire avoir et reconnaître les produits faussement écologiques?

Les produits que vous achetez sont-ils vraiment aussi écolo qu'on essaye de nous le faire croire ? Beaucoup de marques essayent de verdir leur image mais en vrai, elles ne respectent pas forcément ce qu'elles annoncent et ce n'est pas toujours facile d'y voir clair. C'est pourquoi les autorités lancent une grande campagne contre le greenwashing. 

C'est un morceau de carton vert accroché à un vêtement, sur lequel figure un logo ou un slogan qui, souvent, finira peut-être de vous convaincre que cet objet est respectueux de l'environnement.

"Si déjà de base, le vêtement m'intéresse et que je vois ça, je serai beaucoup plus encline à l'acheter", confirme une cliente. "La couleur joue beaucoup dans le fait que j'ai confiance, même si j'ai conscience qu'il y a une grande partie de marketing là-dedans", explique une autre. 

Dans certains cas, le message est trompeur. Par exemple, un pull qui affiche une étiquette "recyclé" alors qu'il ne contient que 30% de textile recyclé. Une inspection de l'étiquette intérieure du vêtement vous permettra d'en savoir un peu plus. Le premier réflexe est donc de ne pas s'arrêter au bout de carton qui vous vend du vert. 

"Bon sens" et "esprit critique"

Le Service public fédéral économie a reçu l'an dernier 21 signalements pour des allégations environnementales trompeuses. "Il faut pouvoir exercer son esprit critique, avoir du bon sens, voir si on a des points de comparaison, voir si le label est fiable, s'il y a un cahier de charges, c'est des choses qu'on peut retrouver aisément sur internet", explique Etienne Mignolet, porte-parole du service public fédéral économie. 

Les autorités lancent aujourd'hui une campagne pour aider les consommateurs à repérer ces messages potentiellement trompeurs. Elle els invite aussi à signaler toute tentative de greenwashing. 

"Si on estime qu'on est ace à un produit qui est non-conforme du fait de ce label trompeur, on peut aussi invoquer la garantie légale. Et là si on a un litige avec le fabriquant ou avec le vendeur, on peut faire appel à un service de médiation pour trancher le litige", ajoute Etienne Mignolet. 

35 avertissements en 2022

Le service public a émis l'an dernier 35 avertissements à destination d'entreprises prises en défaut. Elles se sont depuis toutes mises en règle. Les amendes prévues dans ces cas-là vont de plusieurs centaines à plusieurs milliers d'euros. 

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Commentaires

1 commentaire

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  • De toute façon il faut pas se leurrer le bio est aussi pollué que le traditionnel label ou pas label

    Alain Schmit
     Répondre