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En 2022, 289 produits ont fait l'objet d'un rappel auprès des consommateurs, soit 98 de moins qu'en 2021, indique l'Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca) vendredi. Cette diminution est toutefois directement liée à la problématique européenne de l'oxyde d'éthylène, résolue en grande partie en 2022.
En effet, en 2021, 55% des rappels de produits étaient liés à la présence de ce produit phytopharmaceutique dont l'utilisation n'est pas autorisée en Europe. Ce pourcentage est redescendu à 13% en 2022.
Près de six rappels de produits sur dix (58%), ont été effectués après détection d'un risque chimique tel qu'une teneur trop élevée en un résidu de pesticide ou la présence d'additifs non autorisés. ?
Pour 25% des rappels, c'est un problème microbiologique comme la présence possible d'une bactérie telle que Listeria, Salmonella ou E. coli qui était en cause en 2022. ?
Enfin, 15 % des procédures initiées - soit 41 en 2022 - ont été effectués en raison de la détection de corps étrangers comme des petits morceaux de métal ou de verre.
Outre les rappels, il arrive aussi qu'un produit se retrouve dans un mauvais emballage ou qu'un allergène soit oublié dans la liste des ingrédients. L'entreprise concernée est alors tenue d'envoyer une alerte et d'informer le consommateur dans les plus brefs délais. En 2022, tout comme en 2021, quelque 105 avertissements ont dû être diffusés. La grande majorité (87%) de ceux-ci concernait l'absence d'indication d'un ou de plusieurs allergènes.
L'Afsca reste également en contact avec les autres États membres de l'UE par le biais du Rapid Alert System for Food and Feed (RASFF). Lorsqu'une non-conformité est détectée dans d'autres pays, cela peut déclencher une action en Belgique et inversement. Quelque 749 alertes impliquant la Belgique ont été émises en 2022.