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L'inflation a ralenti plus que prévu au Royaume-Uni en juin, à 7,9% sur un an contre 8,7% en mai, indique mercredi l'Office national des statistiques (ONS), mais reste cependant la plus élevée des pays du G7.
La livre sterling a réagi en reculant par rapport au dollar, les investisseurs revoyant à la baisse leurs anticipations de relèvements de taux d'intérêt par la Banque d'Angleterre.
Le repli des prix des carburants après leur flambée de l'an dernier constitue le principal facteur de ralentissement pour les prix, indique l'ONS dans son rapport mensuel, tandis que ceux de l'alimentation ont également un peu marqué le pas.
L'inflation britannique, malgré le ralentissement plus marqué qu'attendu en juin, "reste élevée et plus persistante que dans les autres économies occidentales, et cela va dans le sens d'actions de la Banque d'Angleterre plus agressives que chez les autres banques centrales de premier plan", remarque Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank.
L'inflation a par exemple freiné à 3% aux Etats-Unis et à 4,5% en France en juin.
Le Chancelier de l'Echiquier Jeremy Hunt a pour sa part constaté que "l'inflation recule et se trouve à son plus bas niveau depuis mars dernier mais nous ne baissons pas les bras et savons que les prix élevés sont une inquiétude énorme pour les familles et les entreprises".