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Deux accusés aux personnalités très différentes répondent aux questions du président

Le président Michel De Grève a entamé l'interrogatoire des accusés, jeudi après-midi, au premier jour du procès de Fabien Lombaerts et René De Staerke qui sont poursuivis pour deux meurtres et deux assassinats de SDF commis en 2018 en Brabant wallon et à Bruxelles. Les questions se sont pour l'instant centrées sur la personnalité des intéressés. Si tous deux ont connu une enfance difficile, De Staerke n'a aucun antécédent judiciaire et a plutôt le profil d'un suiveur. Alors que Lombaerts, lui, a déjà été condamné en 2004 en cours d'assises à Charleroi à 18 ans de réclusion pour avoir poignardé à mort une femme qu'il voulait dévaliser. Sa vie est émaillée de faits de violence alors qu'il affirme ne pas être violent.

"Je ne suis pas violent, mais je me laisse pas faire", a précisé Fabien Lombaerts en répondant aux questions du président Michel De Grève. Des confrontations violentes, notamment avec des voisins ou des gens croisés en rue, ont mené à la révocation de sa libération conditionnelle. Il explique aimer la boxe, qu'il a pratiquée dans un club à Namur, et avoir déjà participé à des combats de rue. Le président lui a demandé s'il était exact qu'il avait frappé une de ses anciennes compagnes. "Frapper, c'est un bien grand mot. C'est une claque qu'elle méritait...", a-t-il affirmé.

René De Staerke, lui, est plutôt un adepte de la pétanque et n'a aucun antécédent judiciaire. Il a indiqué qu'il n'avait jamais eu de relation amoureuse, et il ne voit en prison qu'un visiteur bénévole. Il a confirmé le profit de "suiveur", voire de personne assistée suggéré par le président qui résumait ses réponses lors de l'interrogatoire portant sur sa personnalité.

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