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La cour d'appel de Bruxelles rendra le lundi 13 mars son arrêt relatif aux fouilles à nu avec génuflexion auxquelles sont soumis les accusés détenus au procès des attentats à Bruxelles du 22 mars 2016, a annoncé sa présidente vendredi midi.
Durant toute la matinée, les avocats de l'État belge et des six accusés à la cause (Mohamed Abrini, Salah Abdeslam - toutefois absent vendredi-, Sofien Ayari, Ali El Haddad Asufi, Bilal El Makhoukhi et Hervé Bayingana Muhirwa) se sont succédé à la barre.
Pour l'État belge, ces fouilles à nu avec génuflexion sont nécessaires et répondent à un impératif sécuritaire. Son avocat, Me Bernard Renson, a demandé à la cour d'appel de Bruxelles de réformer la décision du juge des référés de fin décembre, qui avait interdit lesdites fouilles.
Après avoir tenté de démontrer que ces fouilles ne se justifiaient pas et qu'elles étaient systématiques, et donc illégales, les avocats des accusés ont, eux, invité la cour à proscrire les fouilles telles qu'imposées aujourd'hui, avec application d'une astreinte en cas de non-respect.
L'arrêt de la cour d'appel ne sera pas prononcé sur le site de Justitia à Haren, où ont eu lieu les plaidoiries dans la procédure en référé, mais sera déposé au greffe et envoyé aux parties. Il ne sera donc pas lu en séance publique.