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Après 17 ans passés en prison pour un viol qu'il n'a pas commis, Andrew Malkinson, 57 ans, a été acquitté, mercredi, par la Cour d'appel de la Justice britannique. Du nouveau matériel ADN a révélé l'existence d'un autre suspect.
Andrew Malkinson avait été arrêté en 2002 pour le viol d'une femme dans la région de Manchester. Un an plus tard, il avait été condamné à la prison à vie dont il devait purger un minimum de sept ans. Mais en continuant de clamer son innocence, il a passé dix années de plus en prison.
À deux reprises, Andrew Malkinson a demandé la révision de son procès, en vain. Il avait été libéré en 2020. Sa condamnation a été annulée mercredi. Les trois chefs d'accusation - deux de viol et un de strangulation avec viol - ont été annulés.
En l'absence de preuves ADN, les procureurs s'étaient appuyés uniquement sur un témoin oculaire au moment de l'enquête. Aujourd'hui, les regards de la Justice se tournent vers un autre suspect.
Selon l'avocat d'Andrew Malkinson, la commission d'enquête sur les erreurs judiciaires possibles savait depuis 2009 qu'il existait un ADN "spécifique au crime" qui ne correspondait ni à Malkinson ni à la victime. À l'époque, la CCRC n'avait pas jugé cette information suffisante pour saisir la cour d'appel.