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Procès Pharmaceutica: un employé de laboratoire aurait touché 2.000 euros par jour

Le tribunal correctionnel de Liège a poursuivi, jeudi, les interrogatoires des prévenus au procès "Pharmaceutica", un trafic de produits stupéfiants reproché à 37 prévenus, qui continuent à nier ou à minimiser leur implication. L'employé d'un laboratoire de Ferrières a toutefois exposé qu'il aurait touché 2.000 euros par jour pour un travail d'emballage des produits stupéfiants.

Un habitant de Tamise âgé de 27 ans a été confondu dans l'enquête grâce à ses empreintes digitales, identifiées sur une bouteille d'eau retrouvée dans un laboratoire clandestin de Ferrières. Une perquisition réalisée à son domicile a permis de retrouver du matériel de confection, des sachets de cocaïne et une somme de 50.000 euros en liasses de billets.

Ce prévenu a admis sa participation en qualité d'intermédiaire dans un deal de drogue. Il aurait été chargé de porter de la drogue et de récupérer une somme d'argent. "Mais mon addiction aux jeux m'a fait basculer. J'ai pensé doubler la mise, alors que j'ai perdu tout l'argent qui ne m'appartenait pas. J'ai accepté de travailler quelques semaines en compensation", a-t-il annoncé.

L'homme aurait été employé pour charger une camionnette et préparer des sacs ou des colis de cocaïne. Il aurait touché pour ce "job" un total de 50.000 euros, soit 2.000 euros par jour.

Un autre prévenu, un Albanais de 23 ans impliqué dans le laboratoire de Modave, a soutenu qu'il avait cherché du travail et trouvé de l'embauche à cet endroit trois semaines avant son arrestation. "Je ne savais pas initialement à quoi correspondait l'offre d'emploi. J'ai cru à un travail de village, alors qu'il fallait nettoyer l'endroit et emballer de la cocaïne", a affirmé le prévenu.

Cet homme conteste avoir endossé un rôle de cuistot ou de chimiste au sein de l'organisation, qui disposait sur place de trois caravanes et notamment de quatre Kalachnikovs.

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