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La cour d'appel de Liège a décidé mardi de reporter au 3 octobre prochain les débats dans le dossier d'une Liégeoise de 23 ans poursuivie pour avoir porté des coups à un enfant de 16 mois lors d'une séance de baby-sitting. Cette dame avait été acquittée en première instance, mais le parquet avait fait appel et sollicite une confrontation d'experts à l'audience.
Les faits s'étaient déroulés le 8 décembre 2017 alors que les parents d'une petite fille âgée de 16 mois avaient confié sa garde à une jeune baby-sitter inexpérimentée. L'enfant avait trouvé la mort à l'issue de cette nuit de garde. Les examens médicaux avaient révélé que l'enfant avait été secoué. Mais un médecin légiste avait ensuite précisé que les causes exactes du décès étaient difficiles à déterminer. Il a ajouté que le décès ne serait peut-être pas lié immédiatement au syndrome du bébé secoué.
L'enfant avait été confié malade à la baby-sitter par ses parents. Il s'était réveillé durant la nuit et avait fait une crise, puis une chute qui avait entraîné un état d'inconscience. La baby-sitter affirmait avoir secoué l'enfant uniquement pour le faire réagir.
L'autopsie avait mis en lumière une malformation cardiaque, qui peut causer un arrêt cardiaque, un état d'inconscience et une chute. Si l'enfant présentait les signes du bébé secoué, la cause du décès reposait sur de multiples possibilités.
La prévenue avait été acquittée, mais le parquet a fait appel et a sollicité une confrontation à l'audience entre deux experts. Les débats ont été remis au 3 octobre prochain afin de déterminer la date d'audition de ces experts.