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Après la reconnaissance officielle, Clément, le fils du prince Laurent, pourra décider s’il souhaite porter le nom de Saxe-Cobourg, conserver son patronyme actuel ou combiner les deux. Le constitutionnaliste Christian Behrendt (ULiège) explique : « Il peut faire la demande de porter dorénavant le nom de Saxe-Cobourg. Il peut aussi décider de garder son patronyme actuel qu’il a depuis 25 ans. Il peut aussi décider de porter les deux. C’est à lui de décider alors dans quel ordre il les porte. Bien entendu, ça doit faire l’objet d’une formalisation officielle, mais il a la main. »
Pas de place dans l’ordre de succession
Comme le rappelle la Constitution, Clément n’entrera pas dans l’ordre de succession au trône, étant né hors mariage. En revanche, à l’image de la princesse Delphine, il pourrait prétendre au titre de prince de Belgique. Cette reconnaissance devrait toutefois passer par une approbation du gouvernement et être signée par le roi.
Christian Behrendt nuance : « C’est à lui de savoir s’il a un intérêt pour le faire. Être prince de Belgique a aussi une certaine exposition médiatique et publique, donc il faut bien mesurer cela. »
Dans les faits, ce titre n’impliquerait aucune obligation officielle. Les enfants des princes Laurent et Claire, comme ceux de la princesse Astrid et du prince Lorenz, ne participent pas aux grandes cérémonies nationales. Ils ne bénéficient pas de dotation.
Des enjeux patrimoniaux
La principale conséquence d’une reconnaissance officielle se situera sur le plan de l’héritage. Le jour venu, Clément héritera de son père à parts égales avec ses demi-frères et sœurs.


















