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La journée a débuté par un briefing avec les Nations unies, au cours duquel la Reine s’est informée sur les progrès réalisés par l’Arménie dans la mise en œuvre des ODD. La coordinatrice résidente des Nations unies, Françoise Jacob, voit à la fois des risques et de nombreuses opportunités se profiler à l’horizon : « Les jeunes Arméniens ne perçoivent pas leur pays comme un territoire isolé dans le Caucase, mais comme un monde rempli de possibilités. » Cette perception est liée à la position particulière du pays, au carrefour de l’Est et de l’Ouest, explique Mme Jacob.
L’Arménie est géographiquement située en Asie, mais elle a adopté début 2025 une loi lançant la procédure d’adhésion à l’Union européenne. Après des années de conflit avec l’Azerbaïdjan autour du Haut-Karabakh, la paix est revenue et le pays connaît une croissance économique relativement forte. « Aujourd’hui, je vois l’Arménie comme une fleur qui s’ouvre, c’est vraiment fantastique. Je suis très optimiste, mais il existe des risques », souligne la coordinatrice citant notamment l’intégration des 115.000 réfugiés arméniens du Haut-Karabakh et les effets du changement climatique.
Les Nations unies se réjouissent de cette visite. « La reine Mathilde attire l’attention sur l’Arménie et exprime sa solidarité avec le pays. Cette visite témoigne également du soutien apporté aux Nations unies à un moment où nous en avons besoin », affirme Françoise Jacob.
La souveraine s’est ensuite rendue au Mission Armenia Social Services Centre, où les réfugiés du Haut-Karabakh, d’Iran et de Syrie bénéficient d’un accompagnement pour le logement, l’emploi et la santé mentale.
Plus tard dans la journée, elle rencontrera le président Vahagn Khachaturyan, des étudiants de l’Université d’État de Yerevan, et visitera le TUMO Center for Creative Technologies.
