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Quand les réunions de travail du roi cèdent la place à la magie d’un des événements les plus attendus de l’année. Invités de prestige, répétitions millimétrées, le concert de Noël se dévoile comme jamais. C’est le balai des champouineuses. Le Palais Royal doit briller. Du nettoyage à la décoration des sept gigantesques sapins. Toutes les équipes du roi sont mobilisées en coulisses pour transformer l’historique salle du trône en une salle de concert.
Typh Barrow, l’une des invitées d’honneur cette année, déambule pour la toute première fois dans les couloirs du Palais Royal. Dans 24 heures, elle se produira dans la salle du trône avec au premier rang la famille royale. « C’est un peu irréel de tout ça. C’est magnifique », s’émerveille-t-elle.
Dans l’escalier d’honneur, les danseurs prennent leurs marques. Le jour J, ils accueilleront les quelque 500 invités.
Dernières vocalises dans l’un des salons les plus privés du Palais, transformé pour l’occasion en loge d’artiste. « Ça me fait rêver de déambuler dans les couloirs, d’imaginer des bals, de sentir l’histoire de la Belgique. Vraiment, c’est quelque chose d’exceptionnel pour moi », confie Louise Foor, chanteuse lyrique en résidence à la chapelle musicale reine Elisabeth.
C’est là tout le défi de ce concert, pas comme les autres. Chanteurs pop et lyriques doivent apprendre à accorder leur voix. Des répétitions exclusives, accessibles seulement à quelques privilégiés, dont la reine Mathilde. Elle a tenu à quitter son bureau le temps d’encourager les artistes. « Surtout quand la salle sera pleine, il fait très, très chaud, souligne la reine. Il faut vous préparer à cela. Bonne chance à vous. Je suis ravie de vous entendre ».
Demain, 550 invités prendront place pour ce concert qui récompense tous ceux qui ont œuvré pour le Palais durant l’année.


















